Je viens de finir Monster aujourd'hui.
Pfiuu, j'ai intérêt de le relire, car assimiler toutes les infos en une seule lecture n'est vraiment pas possible.....
- Citation :
- Concernant la fin, pourquoi Johann se barre-t'il de l'hôpital ?
Retrouver sa soeur ? Disparaître pour de bon ? Continuer à tuer tout ce qui l'entoure ?
C'est sûr que la fin laisse un goût d'inachevé, mais je m'attendais à pire que ça.
Tenma reste le gentil héros fidèle à ses convictions qui s'engage dans MSF, Nina est enfin heureuse, Eva a trouvé du boulot....
C'est bizarre, mais j'ai l'impression qu'Urasawa évite dans chacune de ses histoires de mettre une histoire d'amour. Dans 20th, y a que dalle(j'appelle pas la relation Majûme/Takamatsu une histoire d'amour), et dans Monster c'est pareil. Ha, si, y a bien les fiancailles de Tenma qui ont duré, heu.....2, 3 chapitres ?
Si Tenma avait été un homme "normal", je crois qu'il se serait un plus plus intéressé à Nina en tant que "femme" et pas seulement en tant que "soeur de Johann".
Mouais, en même temps, les histoires d'amûuuuur, je m'en fous un peu et c'est pas vraiment ce que je recherche dans un bouquin.
Mais je voulais simplement mettre en évidence ce point commun dans quasiment toutes les oeuvres d'Urasawa. Il y a de l'amitié, certes, mais pas d'amour. Au pire des relations sexuelles. Est-ce qu'Urasawa pense donc que l'amour n'existe pas, qu'il n'y a que des relations d'intérêts ou d'assouvissement de pulsions chez les humains ?
La haine existe(Johann, Robert), l'amitié aussi(Dieter et Nina), les intérêts(Eva), mais pas l'amour.
Bon, je vais arrêter là avec mes délires philosophiques....
Mais je vais finir par croire que Laborit a raison. L'amour n'existe pas, tout n'est que question "d'espace gratifiant" et de pulsions.
Lisez "Eloge de la fuite" de Laborit, et vous comprendrez sûrement mieux ce que j'essaie de dire....
Bon, sur ces pensées fort optimistes,je vous dis bonsoir !